La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a infligé, ce vendredi, un camouflet inattendu et lourd de conséquences en matière migratoire au gouvernement italien. Par un arrêté inédit, la justice européenne vient, en effet, de déclarer que la désignation d’un pays tiers « comme pays d’origine sûr » – où éventuellement rapatrier des migrants irréguliers – doit « faire l’objet d’un contrôle juridictionnel effectif ».
Ce dispositif albanais représente « un échec total sur le front du respect des droits humains et de la soutenabilité économique », avait récemment dénoncé Camilla Laureti, députée européenne du Parti démocrate (PD), bastion du centre-gauche italien…
Par Silvia Benedetti (publié le 01/08/2025)