Un jugement condamne l’État belge, à payer des dommages et intérêts aux victimes de violences policières

Arrestations illégales, conditions de détention inhumaines et dégradantes au sein des casernes d’Etterbeek. Un jugement du Tribunal de première instance de Bruxelles condamne l’État belge, la zone de police de Bruxelles-Capitale Ixelles et le bourgmestre de Bruxelles à payer des dommages et intérêts aux victimes de violences policières commises en marge d’une manifestation « contre la justice de classe et raciste », le 24 janvier 2021.

En avril 2021, nous avions consacré une vaste enquête à ces violences policières commises, le 24 janvier, en marge d’une manifestation… contre les violences policières. Nous avions intitulé cette investigation, qui est toujours accessible en ligne :  » Les casernes de la honte, chronique d’une journée de violences policières à Bruxelles « , et nous pointions des  » pratiques policières inacceptables ».

Pour rappel, à l’issue d’une manifestation pourtant très calme regroupant 150 personnes, sous la surveillance de 450 policiers répartis en 12 pelotons… 233 personnes dont 82 mineurs avaient été arrêtées. 233 ? Ce chiffre étonne mais il n’est pas erroné : il démontre que des personnes qui circulaient dans les alentours de la manifestation, près de la Gare centrale de Bruxelles ont été aussi interpellées arbitrairement..

Par Michel Bouffioux (publié le 17/03/25)

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