C’est une victoire historique pour la Confédération des syndicats sud-coréens (KCTU) après « plus de vingt ans de lutte ». Le 24 août, la majorité parlementaire de centre-gauche a adopté un amendement permettant aux travailleurs précaires et aux sous-traitants de négocier collectivement avec leurs entreprises. Une bonne nouvelle pour les syndicats traditionnellement réprimés dans le pays.
C’est avec une « profonde émotion » que la Confédération des syndicats sud-coréens (KCTU) a accueilli la nouvelle. Le 24 août, l’Assemblée nationale a enfin adopté l’amendement à la loi sur les syndicats et les relations de travail, qui permettra aux travailleurs précaires et sous-traitants de négocier collectivement avec leurs entreprises.
Il entrera en vigueur en 2026, après « plus de vingt ans de lutte », se félicite la KCTU. Traditionnellement réprimés en Corée du Sud, les syndicats et leurs adhérents peuvent aujourd’hui encore être condamnés à verser des dommages et intérêts à leurs employeurs, voire être saisis, sans parler des sanctions individuelles.
Les centrales veulent profiter de la majorité de centre gauche au Parlement pour protéger encore plus de travailleurs. Sur le terrain, ces derniers s’emparent déjà de cette avancée historique : cette semaine, 1 890 métallurgistes ont annoncé porter plainte contre les mauvais traitements et le manque de dialogue de Hyundai Steel, à Incheon.
Par Axel Nodinot (publié le 25/08/25)