11 Fév 2021
Le Zimbabwe a banni ce mardi toute exploitation minière des réserves naturelles du pays. La décision fait suite à un procès pour empêcher une société chinoise d’ouvrir une mine de charbon dans le plus grand parc protégé du pays.
Le gouvernement avait autorisé la société minière Tongmao Coal Company à explorer du charbon dans la réserve de Hwange, qui abrite plus de 45.000 éléphants et de nombreux animaux sauvages. Ce lundi, l’Association des avocats environnementaux du Zimbabwe (ZELA) a déposé une pétition contre cet accord.
Les ressources de la population locale menacées
« L’opération d’une mine dans un parc naturel protégé contrevient au devoir constitutionnel d’empêcher les dégradations écologiques et de promouvoir la préservation », estimait l’association. Selon les avocats du droit de l’environnement, l’exploitation minière ferait courir un « risque irréversible de dégradations écologiques » pour la faune et la flore.
En conséquence, le « tourisme de type safari » et « l’usage écologiquement de cette ressource », source de revenus « vitale » pour la population locale, étaient menacés. Cette exploration minière étant « imminente », les avocats demandaient « urgemment » au tribunal d’interdire, à la société chinoise comme au gouvernement « de causer la ruine du parc, autrefois immaculé, de Hwange ».
Ce mardi, le gouvernement a donc fait marche arrière et interdit toute exploitation minière dans les réserves « avec effet immédiat ». Des mesures ont déjà été prises pour annuler les autorisations de forages dans les parcs nationaux déjà précédemment accordées.
Par 20 minutes avec agences (publié le 09/09/2020)
A lire sur le site 20 minutes
Le gouvernement avait autorisé la société minière Tongmao Coal Company à explorer du charbon dans la réserve de Hwange, qui abrite plus de 45.000 éléphants et de nombreux animaux sauvages. Ce lundi, l’Association des avocats environnementaux du Zimbabwe (ZELA) a déposé une pétition contre cet accord.
Les ressources de la population locale menacées
« L’opération d’une mine dans un parc naturel protégé contrevient au devoir constitutionnel d’empêcher les dégradations écologiques et de promouvoir la préservation », estimait l’association. Selon les avocats du droit de l’environnement, l’exploitation minière ferait courir un « risque irréversible de dégradations écologiques » pour la faune et la flore.
En conséquence, le « tourisme de type safari » et « l’usage écologiquement de cette ressource », source de revenus « vitale » pour la population locale, étaient menacés. Cette exploration minière étant « imminente », les avocats demandaient « urgemment » au tribunal d’interdire, à la société chinoise comme au gouvernement « de causer la ruine du parc, autrefois immaculé, de Hwange ».
Ce mardi, le gouvernement a donc fait marche arrière et interdit toute exploitation minière dans les réserves « avec effet immédiat ». Des mesures ont déjà été prises pour annuler les autorisations de forages dans les parcs nationaux déjà précédemment accordées.
Par 20 minutes avec agences (publié le 09/09/2020)
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