04 Fév 2017
Quelque 562 000 Autrichiens ont signé une pétition contre les accords de libre-échange transatlantiques Ceta et TTIP. Le Parlement doit donc débattre de ce sujet alors que le Parlement européen doit ratifier le Ceta le 15 février.
C'est un succès inattendu pour cette résolution, soutenue aussi bien par les Verts que par des poids lourds du PS au pouvoir, ou encore des ONG comme ATTAC ou Greenpeace, mais également par le parti d'extrême droite FPÖ. La barre des 100 000 signatures qui, selon le droit autrichien, oblige le Parlement à se saisir du dossier, a donc été largement franchie. La pétition préconise une loi constitutionnelle interdisant la signature, l'approbation ou la conclusion de ces accords commerciaux.
Or pour être adoptée, cette loi constitutionnelle doit être votée par les deux tiers des députés, ce qui est loin d'être acquis, même si le nouveau président Alexander van der Bellen, ancien porte-parole des Verts, a annoncé son intention de refuser de promulguer la loi validant le Ceta.
Le patronat a regretté le succès de la pétition signée par près de 9% du corps électoral, faisant valoir que l'Autriche, pays exportateur, dépend de marchés ouverts. Un non au TTIP, dit le patronat, soutient en outre la politique protectionniste de Donald Trump.
A lire sur rfi.fr (31/01/2017)
C'est un succès inattendu pour cette résolution, soutenue aussi bien par les Verts que par des poids lourds du PS au pouvoir, ou encore des ONG comme ATTAC ou Greenpeace, mais également par le parti d'extrême droite FPÖ. La barre des 100 000 signatures qui, selon le droit autrichien, oblige le Parlement à se saisir du dossier, a donc été largement franchie. La pétition préconise une loi constitutionnelle interdisant la signature, l'approbation ou la conclusion de ces accords commerciaux.
Or pour être adoptée, cette loi constitutionnelle doit être votée par les deux tiers des députés, ce qui est loin d'être acquis, même si le nouveau président Alexander van der Bellen, ancien porte-parole des Verts, a annoncé son intention de refuser de promulguer la loi validant le Ceta.
Le patronat a regretté le succès de la pétition signée par près de 9% du corps électoral, faisant valoir que l'Autriche, pays exportateur, dépend de marchés ouverts. Un non au TTIP, dit le patronat, soutient en outre la politique protectionniste de Donald Trump.
A lire sur rfi.fr (31/01/2017)