07 Avr 2020
La capitale allemande est confrontée à une flambée des loyers qui ont doublé en dix ans.
Sept mois après Paris, c’est au tour de Berlin de plafonner les loyers. Le parlement de la ville a également adopté leur gel. C’est le premier État fédéral à introduire en Allemagne une telle mesure.
Concrètement, dès cette année, tous les loyers seront gelés et pour une durée de cinq ans. Puis, à partir de 2025, leur hausse sera limitée à 1,3%. Certains, parmi les plus élevés, pourraient même être baissés. Ce dispositif concernera tous les logements anciens du parc privé, soit quelque 1,6 million, selon la mairie. Les logements sociaux et nouveaux appartements qui n’ont pas encore été loués n’entreront pas dans le cadre de cette loi.
La capitale allemande est confrontée à une flambée des loyers - ils ont doublé en dix ans - et souffre d’une pénurie de logements. Le texte a été adopté à 85 voix sur 150 par le parlement berlinois, où les partis de gauche et les Verts sont majoritaires.
Les conservateurs de la CDU, opposés à ce texte, ont immédiatement prévenu qu’ils allaient déposer un recours devant la Cour constitutionnelle fédérale. Les professionnels de l’immobilier sont également très critiques. Ils craignent que cette mesure freine la construction de logements à Berlin, pénalise les artisans et in fine, aboutisse à de nouvelles hausses.
Les Berlinois consacrent en moyenne un quart de leur salaire pour se loger, selon le portail immobilier Immowelt. Seulement 18,4% d’entre eux sont propriétaires de leur logement, l’un des plus faibles taux d’Europe.
Par Le Figaro Immobilier (publié le 30/01/2020)
A lire sur le site Le Figaro
Sept mois après Paris, c’est au tour de Berlin de plafonner les loyers. Le parlement de la ville a également adopté leur gel. C’est le premier État fédéral à introduire en Allemagne une telle mesure.
Concrètement, dès cette année, tous les loyers seront gelés et pour une durée de cinq ans. Puis, à partir de 2025, leur hausse sera limitée à 1,3%. Certains, parmi les plus élevés, pourraient même être baissés. Ce dispositif concernera tous les logements anciens du parc privé, soit quelque 1,6 million, selon la mairie. Les logements sociaux et nouveaux appartements qui n’ont pas encore été loués n’entreront pas dans le cadre de cette loi.
La capitale allemande est confrontée à une flambée des loyers - ils ont doublé en dix ans - et souffre d’une pénurie de logements. Le texte a été adopté à 85 voix sur 150 par le parlement berlinois, où les partis de gauche et les Verts sont majoritaires.
Les conservateurs de la CDU, opposés à ce texte, ont immédiatement prévenu qu’ils allaient déposer un recours devant la Cour constitutionnelle fédérale. Les professionnels de l’immobilier sont également très critiques. Ils craignent que cette mesure freine la construction de logements à Berlin, pénalise les artisans et in fine, aboutisse à de nouvelles hausses.
Les Berlinois consacrent en moyenne un quart de leur salaire pour se loger, selon le portail immobilier Immowelt. Seulement 18,4% d’entre eux sont propriétaires de leur logement, l’un des plus faibles taux d’Europe.
Par Le Figaro Immobilier (publié le 30/01/2020)
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