04 Fév 2016
L’immense forêt humide du Grand Ours, longeant une bonne part de la côte pacifique du Canada, va être largement protégée. Une victoire pour les peuples autochtones qui luttent depuis plus d’une décennie pour sa préservation. Lundi 1er février, le gouvernement provincial de Colombie-Britannique, dans l’ouest du pays, a annoncé qu’un accord avait été paraphé par les autochtones, les écologistes et l’industrie.
Le texte permet en outre d’assurer la protection de l’ours Kermode, une espèce rare d’ursidé noir dont plusieurs individus sont à fourrure blanche. Ce plantigrade, également connu sous le nom d’« ours esprit », n’est présent que dans cette zone.
L’accord prévoit que 85 % de territoire forestier de la forêt humide du Grand Ours (The Great Bear Rainforest) soient désormais interdits à toute exploitation arboricole. Les 15 % restants resteront ouverts à la sylviculture pour soutenir les emplois locaux, mais seront soumis à des normes très strictes.
« De l’espoir »
« Cette entente historique permet la protection d’une plus grande partie des forêts vierge et secondaire, tout en assurant les opportunités de développement des premières nations locales », s’est félicité la première ministre de la province, Christy Clark.
Pour Greenpeace qui, avec d’autres groupes environnementaux, luttait pour la préservation de cet espace, l’accord « donne de l’espoir à la résolution de vifs conflits touchant d’autres forêts » au Canada, comme la forêt boréale au Québec et en Ontario.
Les négociations pour la protection de la forêt humide du Grand Ours avaient débuté en 2006 entre la province, les premières nations, les compagnies forestières et les groupes environnementaux. Cette vaste zone forestière riche en biodiversité s’étend sur 3,6 millions d’hectares de la côte centrale de la province jusqu’à l’Alaska au Nord. Le territoire de taille équivalente à la Belgique abrite 26 communautés amérindiennes.
Lire sur Le Monde (02/02/2016)
Le texte permet en outre d’assurer la protection de l’ours Kermode, une espèce rare d’ursidé noir dont plusieurs individus sont à fourrure blanche. Ce plantigrade, également connu sous le nom d’« ours esprit », n’est présent que dans cette zone.
L’accord prévoit que 85 % de territoire forestier de la forêt humide du Grand Ours (The Great Bear Rainforest) soient désormais interdits à toute exploitation arboricole. Les 15 % restants resteront ouverts à la sylviculture pour soutenir les emplois locaux, mais seront soumis à des normes très strictes.
« De l’espoir »
« Cette entente historique permet la protection d’une plus grande partie des forêts vierge et secondaire, tout en assurant les opportunités de développement des premières nations locales », s’est félicité la première ministre de la province, Christy Clark.
Pour Greenpeace qui, avec d’autres groupes environnementaux, luttait pour la préservation de cet espace, l’accord « donne de l’espoir à la résolution de vifs conflits touchant d’autres forêts » au Canada, comme la forêt boréale au Québec et en Ontario.
Les négociations pour la protection de la forêt humide du Grand Ours avaient débuté en 2006 entre la province, les premières nations, les compagnies forestières et les groupes environnementaux. Cette vaste zone forestière riche en biodiversité s’étend sur 3,6 millions d’hectares de la côte centrale de la province jusqu’à l’Alaska au Nord. Le territoire de taille équivalente à la Belgique abrite 26 communautés amérindiennes.
Lire sur Le Monde (02/02/2016)