22 May 2015
Le groupe français Cemoi, spécialisé dans l’achat et la transformation de cacao, a ouvert lundi 18 mai, une chocolaterie à Abidjan. Une première pour la Côte d’Ivoire, première productrice mondiale de cacao.
Instant solennel pour les dirigeants ivoiriens, mobilisés au plus haut sommet avec le chef de l’Etat, Alassane Ouattara et d’importants ministres du gouvernement. Moment de célébration avec des populations mobilisées en grand nombre le long d’une vaste rue de la zone industrielle de Yopougon (ouest d’Abidjan). La Côte d’Ivoire a marqué l’ouverture de sa première chocolaterie d’une pierre blanche.
« Nous sommes champions du monde de la production de cacao et c’était quand même un paradoxe de ne pas disposer d’une chocolaterie. Le vide vient d’être comblé et tout bon ivoirien peut en être fier », se réjouit François Kouagni, producteur de cacao à Duékoué (ouest du pays), une des principales zones de productions.
Avec une production annuelle de 10 000 tonnes annoncée, l’usine construite sur une surface de 2 000 me et d’un coût d’environ 4 milliards de francs CFA (6 millions d’euros), selon Patrick Poirrier, président directeur général de Cemoi, va produire de la poudre de cacao et de la pâte à tartiner pour le marché sous-régional. Elle emploiera une centaine de collaborateurs locaux.
« A court terme, nous allons fabriquer du chocolat et satisfaire la Côte d’Ivoire, ainsi que l’Afrique de l’Ouest et ses 350 millions de consommateurs », indique Patrick Poirrier, dont le groupe est installé en Côte d’Ivoire depuis 1996.
« Cette usine, note-il, contribuera à la reconnaissance de l’origine Côte d’Ivoire comme une origine de cacao supérieur et permettra aux planteurs ivoiriens d’accéder enfin au plaisir du chocolat. »
Une autre usine de transformation du cacao avait été inaugurée en 1978, Chocodi, filiale du groupe Cacao Barry devenu Barry Callebaut, dans la zone industrielle de Vridi à Abidjan. Cette usine a été rachetée en 2008 par Charles Kader Gooré, qui a fondé la Société Nouvelle Chocodi, et tenté de doubler en vain la capacité de production. La société a ensuite été mise en liquidation judiciaire.
Par Alexis Adélé
A lire sur le site Le Monde (19/05/15)
Instant solennel pour les dirigeants ivoiriens, mobilisés au plus haut sommet avec le chef de l’Etat, Alassane Ouattara et d’importants ministres du gouvernement. Moment de célébration avec des populations mobilisées en grand nombre le long d’une vaste rue de la zone industrielle de Yopougon (ouest d’Abidjan). La Côte d’Ivoire a marqué l’ouverture de sa première chocolaterie d’une pierre blanche.
« Nous sommes champions du monde de la production de cacao et c’était quand même un paradoxe de ne pas disposer d’une chocolaterie. Le vide vient d’être comblé et tout bon ivoirien peut en être fier », se réjouit François Kouagni, producteur de cacao à Duékoué (ouest du pays), une des principales zones de productions.
Avec une production annuelle de 10 000 tonnes annoncée, l’usine construite sur une surface de 2 000 me et d’un coût d’environ 4 milliards de francs CFA (6 millions d’euros), selon Patrick Poirrier, président directeur général de Cemoi, va produire de la poudre de cacao et de la pâte à tartiner pour le marché sous-régional. Elle emploiera une centaine de collaborateurs locaux.
« A court terme, nous allons fabriquer du chocolat et satisfaire la Côte d’Ivoire, ainsi que l’Afrique de l’Ouest et ses 350 millions de consommateurs », indique Patrick Poirrier, dont le groupe est installé en Côte d’Ivoire depuis 1996.
« Cette usine, note-il, contribuera à la reconnaissance de l’origine Côte d’Ivoire comme une origine de cacao supérieur et permettra aux planteurs ivoiriens d’accéder enfin au plaisir du chocolat. »
Une autre usine de transformation du cacao avait été inaugurée en 1978, Chocodi, filiale du groupe Cacao Barry devenu Barry Callebaut, dans la zone industrielle de Vridi à Abidjan. Cette usine a été rachetée en 2008 par Charles Kader Gooré, qui a fondé la Société Nouvelle Chocodi, et tenté de doubler en vain la capacité de production. La société a ensuite été mise en liquidation judiciaire.
Par Alexis Adélé
A lire sur le site Le Monde (19/05/15)