Montréal ne distribuera plus de bouteilles d’eau en plastique dans ses locaux
Il ne sera bientôt plus possible de se procurer des bouteilles d'eau en plastique à usage unique dans les équipements de la Ville de Montréal. Le conseil municipal a pris cette décision à l'unanimité, mardi.

Comme l’a récemment révélé Radio-Canada, l’administration de Valérie Plante a décidé d’aller de l’avant et de soutenir cette demande provenant d’Ensemble Montréal, l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville.

Comme prévu, la distribution des bouteilles de 500 ml dans les arénas, les bibliothèques et les diverses installations de la Ville de Montréal a donc été prohibée.

Il faudra cependant patienter avant de voir cette mesure être mise concrètement en application. Il n’y aura « pas d’action subito presto en quelques semaines », a mentionné le président du comité exécutif, Benoit Dorais, en confirmant la volonté de la Ville de s’attaquer à la « surutilisation du plastique ».

Les prochains contrats d’approvisionnement tiendront compte de ce changement, indique la Ville.

Alors que près de 700 millions de bouteilles similaires sont retrouvées chaque année dans les lieux d’enfouissement au Québec, la métropole pourrait économiser avec cette mesure « des milliers de dollars », soutient le conseiller Francesco Miele, à l’origine du texte présenté mardi au conseil municipal.

Plusieurs détails restent à régler. Ceux-ci seront abordés dans le cadre de consultations publiques que mènera cette année la Commission sur l’eau, l’environnement, le développement durable et les grands parcs.

Utilisation du plastique

La Ville de Montréal a également décidé de mettre en place une stratégie globale de réduction du plastique sur son territoire.

L’industrie du plastique, les commerçants, le milieu environnemental et les citoyens seront consultés dans le cadre de cette démarche, précise l’administration.

L'idée serait de « se doter de cibles atteignables », explique Francesco Miele.

« Ça ne sert à rien de se doter d’une stratégie qui a des cibles trop agressives, que l’industrie n’est pas capable de suivre », ajoute l'élu de Saint-Laurent.

Par Romain Schué (le 30/05/2018)
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