Les secrets des offshore exposés mondialement
Parmi les millions de transactions dévoilées, parmi les dizaines de milliers de noms de sociétés et de particuliers provenant de 170 pays de par le monde, figurent des centaines de fraudeurs belges, notamment de nombreux diamantaires anversois d’origine indienne, des conseillers fiscaux des trois régions du pays, des cadres de banques œuvrant pour compte de leurs clients, et de nombreux particuliers d’Anvers, de Bruxelles, d’Uccle, de Waterloo ou de Dinant.

Cette révélation inédite est le fruit du travail de 86 journalistes du monde entier qui, sous la direction de l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ, Washington) se sont rassemblés durant quinze mois pour analyser 2,5 millions de fichiers, les comptes de 120.000 sociétés offshore. Au total, la fuite informatique équivaut à 160 fois le volume des câbles diplomatiques révélés par WikiLeaks en 2010. Les révélations éclaboussent la Russie, l’Azerbaïdjan, les Philippines, le Kazakhstan, Chypre, la Thaïlande, le Zimbabwe, la dictature birmane mais aussi, plus prosaïquement, les plus fortunés d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Ouest.

Alain Lallemand


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