Lanceurs d’alerte au travail: le Parlement européen donne le feu vert pour leur protection
Les nouvelles dispositions ont été adoptées par 591 voix pour, 29 voix contre et 33 abstentions.

Le Parlement européen a approuvé mardi de nouvelles règles destinées à mieux protéger les personnes qui révèlent des informations sur des activités illégales ou dangereuses, acquises dans un contexte professionnel. Les nouvelles dispositions ont été adoptées par 591 voix pour, 29 voix contre et 33 abstentions.

Elles incluent la création de canaux de signalement «sûrs» des violations de la législation de l’UE, tant au sein des entreprises qu’à destination des autorités publiques.

Des protections contre les représailles (intimidation, harcèlement, suspension, rétrogradation, etc.) et des mesures de soutien (aide juridique, accès à l’information sur les procédures et voies de recours, etc.) sont également prévues.

Ce sont les récents scandales (Lux Leaks, Panama Papers, Cambridge Analytica) qui ont démontré l’importance des révélations faites par les lanceurs d’alerte.

La législation doit désormais être approuvée par les ministres de l’UE. Les États membres disposeront ensuite d’un délai de deux ans pour faire respecter les dispositions.

A l’heure où un lanceur d’alerte célèbre, le fondateur de Wikileaks Julian Assange, est sous les verrous au Royaume-Uni et sous la menace d’une extradition vers les Etats-Unis, le Parlement européen a convenu de débattre de ce cas cette semaine encore, en vue d’adopter une résolution rapidement.
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Par Belga (publié le 16/04/2019)
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