L’information a été révélé ce vendredi matin par Le Figaro  : la justice française a engagé des poursuites contre KBC pour escroquerie.

A l’origine de cette procédure pénale, une plainte déposée par une société de gestion, Shânti Asset Management, à qui KBC avait vendu, en 2006, des produits structurés (des CDO). Dont la valeur s’est effondrée l’année suivante avec la crise des « subprime ».

Shânti Asset Management, qui a perdu une dizaine de millions d’euros, a saisi la justice française dès 2008 au motif que la banque flamande n’aurait pas tenu la promesse, faite dans sa documentation commerciale, de remplacer d’éventuels actifs défaillants par d’autres plus sains, et ce bien sûr au même prix, expliquent nos confrères du Figaro. KBC, pour sa part, conteste l’existence de cette promesse.

Outre-Quiévrain, le parquet français a suivi l’argumentation de la plaignante. Une première audience est programmée au début du mois d’octobre devant le tribunal correctionnel de Paris.

Contactée par nos soins ce matin, la direction de KBC se refuse à tout commentaire. «  Nous présenterons nos argument devant le tribunal et ce sera à la justice de trancher  », confiant un porte-parole.                                                                                                                                                                                     Dominique Berns
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