"Aucun être humain n'est illégal !" crient les manifestants devant l'hôpital Gregorio Marañón, un des plus importants de Madrid.
"C'est un acte de rébellion contre une loi totalement injuste. Les immigrés ont en leur temps été une main d'oeuvre bon marché, et
maintenant qu'ils ne servent plus à rien, on les envoie à l'abattoir" explique Rodrigo Rojas, un Péruvien âgé de 51 ans, qui a perdu avec son emploi, son permis de résidence et donc maintenant son accès au système de santé public.
2.000 médecins ont déjà apporté leur soutien à ces sans-papiers. Ils affirment qu'ils vont continuer à les soigner. Des infirmières et d'autres personnels de santé se sont joints à ce mouvement de refus à l'appel d'ONG comme Médecins du Monde.
Sylvie Johnsson
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