14 Sept 2015
Pour la cour d’appel de New York, les réserves de la Banque centrale argentine sont intouchables. En procès avec le gouvernement de Buenos Aires depuis plus de neuf ans, les créanciers espéraient par ce biais se faire rembourser une partie de la dette argentine.
C’est une décision qui bénéficie à l’Argentine dans sa bataille judiciaire contre les fonds vautours, comme sont appelés les 2 fonds spéculatifs et les 13 créanciers particuliers n’ayant pas accepté les propositions de restructuration de la dette argentine en 2005 et 2010. “Pour la justice américaine, la Banque centrale argentine (BCRA) n’est pas responsable des engagements pris par le pays ; c’est pourquoi ces biens ne peuvent pas être mis sous embargo”, explique le journal économique Ambito Financiero.
La demande de saisie d’une partie des fonds de la Banque centrale de Buenos Aires avait été faite par les fonds vautours, qui espéraient ainsi se faire rembourser une partie de ce qui, d’après eux, leur est dû. Elle avait été approuvée par le juge new-yorkais Thomas Griesa en première instance.
“La clé du retournement de la justice américaine en faveur de l’Argentine, presque trois ans après une série de décisions négatives, se trouve au niveau politico-judiciaire”, écrit Ambito Financiero, qui fait allusion au renouvellement des membres de la cour d’appel de New York. L’Argentine espère maintenant qu’une décision similaire sera prononcée au sujet des quelques entreprises d’Etat qui sont également visées, comme la société pétrolière YPF.
Néanmois, pour la justice américaine, l’Argentine doit encore négocier avec les créanciers pour trouver un accord et ne pas éluder le problème des dettes, comme elle l’a fait jusqu’à maintenant. Et il n’est pas certain que le gouvernement de Cristina Kirchner change sa position face aux fonds vautours, notamment en vue des élections présidentielles fin octobre.
“Cette dernière décision judiciaire est la base pour que le gouvernement et les créanciers s’installent autour de la table pour trouver un accord. Le meilleur possible pour le pays, certes, mais un accord qui lui permette enfin de retrouver une place dans le monde. Cela aura lieu quand l’Argentine pensera davantage à tous les investissements dont elle a besoin pour évoluer”, analyse le journal économique El Cronista.
Lire sur Courrier International (02/09/15)
C’est une décision qui bénéficie à l’Argentine dans sa bataille judiciaire contre les fonds vautours, comme sont appelés les 2 fonds spéculatifs et les 13 créanciers particuliers n’ayant pas accepté les propositions de restructuration de la dette argentine en 2005 et 2010. “Pour la justice américaine, la Banque centrale argentine (BCRA) n’est pas responsable des engagements pris par le pays ; c’est pourquoi ces biens ne peuvent pas être mis sous embargo”, explique le journal économique Ambito Financiero.
La demande de saisie d’une partie des fonds de la Banque centrale de Buenos Aires avait été faite par les fonds vautours, qui espéraient ainsi se faire rembourser une partie de ce qui, d’après eux, leur est dû. Elle avait été approuvée par le juge new-yorkais Thomas Griesa en première instance.
“La clé du retournement de la justice américaine en faveur de l’Argentine, presque trois ans après une série de décisions négatives, se trouve au niveau politico-judiciaire”, écrit Ambito Financiero, qui fait allusion au renouvellement des membres de la cour d’appel de New York. L’Argentine espère maintenant qu’une décision similaire sera prononcée au sujet des quelques entreprises d’Etat qui sont également visées, comme la société pétrolière YPF.
Néanmois, pour la justice américaine, l’Argentine doit encore négocier avec les créanciers pour trouver un accord et ne pas éluder le problème des dettes, comme elle l’a fait jusqu’à maintenant. Et il n’est pas certain que le gouvernement de Cristina Kirchner change sa position face aux fonds vautours, notamment en vue des élections présidentielles fin octobre.
“Cette dernière décision judiciaire est la base pour que le gouvernement et les créanciers s’installent autour de la table pour trouver un accord. Le meilleur possible pour le pays, certes, mais un accord qui lui permette enfin de retrouver une place dans le monde. Cela aura lieu quand l’Argentine pensera davantage à tous les investissements dont elle a besoin pour évoluer”, analyse le journal économique El Cronista.
Lire sur Courrier International (02/09/15)