13 Fév 2023
Une lueur d’espoir au Brésil ? Dès les premières heures de son mandat, qui a officiellement commencé dimanche 1er janvier, Luiz Inácio Lula da Silva a pris plusieurs mesures favorables à l’environnement. Le nouveau président a signé plusieurs décrets revenant sur les mesures de son prédécesseur d’extrême droite, Jair Bolsonaro. Ces textes devraient renforcer les institutions environnementales en Amazonie et permettre d’accélérer la lutte contre le défrichement des écosystèmes brésiliens, relatent Le Figaro et Libération.
L’homme de gauche a également instauré un ministère des Peuples autochtones, sous la houlette de Sônia Guajajara. Née dans la réserve indigène Arariboia, la nouvelle ministre est connue pour son combat contre le mégaprojet de barrage hydroélectrique Belo Monte, défendu par Lula lors de ses précédentes mandatures (2003-2011). Elle est depuis des années très active dans la lutte contre la déforestation et les violences faites aux peuples autochtones, selon RFI.
La nouvelle ministre de l’Environnement, Marina Silva, travaille elle aussi depuis longtemps sur ces sujets. Ancienne sénatrice, elle a déjà dirigé ce ministère sous Lula entre 2003 et 2008. Elle en avait démissionné en raison de son opposition à certains axes du programme gouvernemental de l’époque, notamment la construction de barrages hydroélectriques en Amazonie, la plantation d’OGM ou encore le développement des agrocarburants.
La militante écologiste a accepté de revenir en échange de la création d’une autorité nationale dédiée à la sécurité climatique, qui sera chargée de vérifier que le Brésil réduit bien ses émissions de gaz à effet de serre. Le reste du programme environnemental de Lula sera-t-il, cette fois-ci, suffisamment ambitieux pour la convaincre de rester ?
Publié le 02/01/2023
A lire sur le site Reporterre
L’homme de gauche a également instauré un ministère des Peuples autochtones, sous la houlette de Sônia Guajajara. Née dans la réserve indigène Arariboia, la nouvelle ministre est connue pour son combat contre le mégaprojet de barrage hydroélectrique Belo Monte, défendu par Lula lors de ses précédentes mandatures (2003-2011). Elle est depuis des années très active dans la lutte contre la déforestation et les violences faites aux peuples autochtones, selon RFI.
La nouvelle ministre de l’Environnement, Marina Silva, travaille elle aussi depuis longtemps sur ces sujets. Ancienne sénatrice, elle a déjà dirigé ce ministère sous Lula entre 2003 et 2008. Elle en avait démissionné en raison de son opposition à certains axes du programme gouvernemental de l’époque, notamment la construction de barrages hydroélectriques en Amazonie, la plantation d’OGM ou encore le développement des agrocarburants.
La militante écologiste a accepté de revenir en échange de la création d’une autorité nationale dédiée à la sécurité climatique, qui sera chargée de vérifier que le Brésil réduit bien ses émissions de gaz à effet de serre. Le reste du programme environnemental de Lula sera-t-il, cette fois-ci, suffisamment ambitieux pour la convaincre de rester ?
Publié le 02/01/2023
A lire sur le site Reporterre