26 Sept 2024
Une vaste enquête menée par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l’université d’Oxfort met en lumière l’ambition climatique de la population mondiale.
Quatre-vingts pour cent de la population se dit en faveur d’une action plus déterminée pour le climat, selon une vaste enquête menée par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l’université d’Oxford. Une plus grande part encore des personnes sondées (86%) réclame davantage de collaboration au niveau mondial pour faire face aux changements climatiques.
En outre, 72% des personnes interrogées estiment qu’il faut œuvrer à une sortie rapide des énergies fossiles, dont les émissions cumulées depuis la révolution industrielle sont responsables du réchauffement climatique. Cette opinion semble également partagée par des habitants de pays, comme le Nigeria (89%) ou l’Arabie saoudite (75%), dont l’économie et la prospérité reposent fortement sur ces énergies fossiles.
Aux États-Unis, les avis sont plus partagés avec seulement 54% des sondés en faveur d’une sortie rapide des combustibles fossiles.
Enfin, sept sondés sur 10 affirment que des décisions importantes, comme le choix d’un domicile ou d’un lieu de travail, sont influencées par le changement climatique. La proportion est toutefois plus forte dans les pays les moins développés (74%) qu’en Europe du Nord (52%) ou en Amérique du Nord (42%).
« Ces résultats sont la preuve irréfutable que les gens à travers le monde soutiennent une politique climatique forte« , résume Cassie Flynn, du Pnud, pour qui les deux prochaines années seront décisives dans l’optique de parvenir à contenir le réchauffement climatique à 1,5°C.
Plus de 75.000 personnes originaires de 77 pays ont été sondés pour ce sondage inédit sur les enjeux climatiques.
Par Belga (publié le 20/06/2024)
A lire sur le site Le Vif
Quatre-vingts pour cent de la population se dit en faveur d’une action plus déterminée pour le climat, selon une vaste enquête menée par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l’université d’Oxford. Une plus grande part encore des personnes sondées (86%) réclame davantage de collaboration au niveau mondial pour faire face aux changements climatiques.
En outre, 72% des personnes interrogées estiment qu’il faut œuvrer à une sortie rapide des énergies fossiles, dont les émissions cumulées depuis la révolution industrielle sont responsables du réchauffement climatique. Cette opinion semble également partagée par des habitants de pays, comme le Nigeria (89%) ou l’Arabie saoudite (75%), dont l’économie et la prospérité reposent fortement sur ces énergies fossiles.
Aux États-Unis, les avis sont plus partagés avec seulement 54% des sondés en faveur d’une sortie rapide des combustibles fossiles.
Enfin, sept sondés sur 10 affirment que des décisions importantes, comme le choix d’un domicile ou d’un lieu de travail, sont influencées par le changement climatique. La proportion est toutefois plus forte dans les pays les moins développés (74%) qu’en Europe du Nord (52%) ou en Amérique du Nord (42%).
« Ces résultats sont la preuve irréfutable que les gens à travers le monde soutiennent une politique climatique forte« , résume Cassie Flynn, du Pnud, pour qui les deux prochaines années seront décisives dans l’optique de parvenir à contenir le réchauffement climatique à 1,5°C.
Plus de 75.000 personnes originaires de 77 pays ont été sondés pour ce sondage inédit sur les enjeux climatiques.
Par Belga (publié le 20/06/2024)
A lire sur le site Le Vif